Notre charte en fonction des espèces

Nous connaissons tous guêpes, frelons européensfrelons asiatiquesabeilles et bourdons, mais il est indispensable de pouvoir les reconnaître facilement. Dès lors, les actions à mettre en place dépendront de l’espèce en question en tenant compte des nuisances éventuelles et de leur rôle dans la biodiversité. Chaque espèce d’insecte à un rôle à jouer dans notre environnement car il est un maillon pour la biodiversité déjà si malmenée de nos jours.

Nous n’intervenons que lorsqu’un nid constitue une nuisance ou un risque. Nous nous intéresserons aux guêpes , frelons européensfrelons asiatiquesabeilles et bourdons. En effet, ce sont les espèces les plus rencontrées et les plus confondues dans le cadre de nos interventions.

Voici des fiches détaillées pour chacune de ces 5 espèces.

Les espèces les plus courantes 

Le frelon asiatique (Vespa velutina)

Frelon asiatique

Les biologistes l’appellent «vespa velutina nigrithorax». Plus connu sous le nom de « frelon asiatique », cet insecte est apparu en France il y a une quinzaine d’années. Présent désormais dans la quasi-totalité des départements, il s’attaque avant tout aux vergers et aux abeilles, qui constituent sa nourriture préférée. Le frelon asiatique est très facile à reconnaître car c’est la seule guêpe en Europe à posséder une couleur aussi foncée. Vespa velutina est à dominante noire, avec une large bande orange sur l’abdomen et un liseré jaune sur le premier segment. Sa tête vue de face est orange et ses pattes sont jaunes aux extrémités. Il mesure entre 17 et 32 mm.

La guêpe commune (Vespa vulgaris)

Guêpe commune

Malgré qu’elle souffre d’une mauvaise réputation, la guêpe reste pour autant utile dans la régulation des insectes. Les vespidés se caractérisent pas leurs yeux échancrés et leurs ailes repliées au repos dans l’axe du corps en laissant l’abdomen visible. La guêpe commune (Vespa Vulgaris) se distingue par la tache noire en forme d’ancre (ou de T inversé) sur la face jaune. La base des antennes est noire. Le thorax, noir également, porte 4 taches jaunes vers l’arrière. Sur l’abdomen de couleur jaune, des marques noires ont des formes variables, en général, des bandes transversales de plus en plus fines avec une pointe centrale vers l’arrière, et deux prolongements arrondis plus latéraux et aussi orientés vers l’arrière, qui se transforment en taches isolées sur les derniers segments.

Le frelon européen (Vespa Crabo)

Malgré sa mauvaise réputation, le frelon européen (Vespa Crabo) est utile au jardin et dans la nature car il contribue à notre écosystème en jouant un rôle de régulateur. La taille de la reine peut atteindre les 35 mm. Les autres membres de la colonie du frelon européen sont de taille plus réduite, variant entre 18 et 28 mm. Selon les zones géographiques, le frelon européen apparait sous 9 couleurs. Mais, celles dominantes sur l’ensemble de son corps varient entre le jaune, le roux et le noir.

L’abeille domestique (Apis mellifera)

L’Abeille domestique (Apis Mellifera) est un insecte au corps velu. Cette particularité physique en fait un excellent agent pollinisateur. A chaque butinage, l’insecte se charge de pollen qu’il transporte sur le stigmate de la fleur d’une autre plante de la même espèce. Tout comme les bourdons et les guêpes, l’abeille domestique joue ainsi un rôle essentiel dans la fécondation des plantations.

Les butineuses sont toutes des abeilles femelles que l’on appelle ouvrières. Elles mesurent en moyenne 12 mm de long et se compte par dizaine de milliers dans une ruche. Leur principale tâche est de ramener dans la colonie du nectar pour fabriquer du miel en quantité suffisante pour que l’ensemble de l’essaim puisse passer l’hiver sans manquer de nourriture.

Le bourdon terrestre (Bombus terrestris)

Le bourdon terrestre (Bombus terrestris) est un gros bourdon noir et jaune, avec l’extrémité de l’abdomen blanche. Il possède deux bandes de couleur jaune orangée, l’une sur le thorax (collier) et l’autre au niveau du deuxième article abdominal. La Reine mesure de 20 à 23 mm, l’ ouvrière de 11 à 17 mm, le mâle de 14 à 16 mm. Ils ne piquent que par autodéfense quand ils se sentent menacés ou quand on dérange leur ruche. Lors d’une piqûre, le bourdon injecte une petite quantité de venin par le biais de son dard. Seuls les bourdons femelles (reine et ouvrières) possèdent un dard, les bourdons mâles (faux-bourdons) n’en ont pas.